Portrait de David B., maître d’hôtel chez D’Eux-Mêmes

David B.
46 ans
Maître d’hôtel

Comment vous est venue l’envie de travailler en tant que maître d’hôtel ?
Depuis tout petit, j’étais passionné de cuisine. J’adorais cuisiner chez moi. En plus, j’avais des cours de cuisine à l’école et je trouvais ça génial. Je me suis orienté vers la cuisine en CAP. J’ai eu un super prof en service et un chef de cuisine qui m’a un peu plus dégoûté du métier. L’équilibre c’est fait. J’ai adoré le contact avec le client, je me suis vraiment orienté dans le service et depuis je n’ai jamais lâché. Ca fait plus de 30 ans et ça me plait toujours autant.

Un adjectif qui vous définit ?
Je suis tenace. Il faut en vouloir. Il faut avoir du caractère, voir une discipline militaire. J’ai été formé comme ça : il faut être carré, c’est dur physiquement. On travaille en équipe, il faut donc apprendre à être organisé, à respecter et écouter la hiérarchie. Je suis de cette génération qui a fait son service militaire donc j’ai été formaté et formé comme ça.

Qu’est-ce que vous préférez chez D’Eux-Mêmes ?
Tout. L’ambiance, l’endroit. Tout est bien chez D’Eux-Mêmes.
Ca fait plusieurs années que je suis là et je m’éclate toujours autant. La carte change souvent et depuis presque 3 ans on a une équipe stable. On a un petit noyau, avec une équipe qui ne bouge pas. C’est un peu le côté pénible du métier : il y a toujours un roulement et il faut toujours former les gens mais là le personnel ne bouge pas et c’est agréable. Le côté formation est sympa mais c’est bien de rester stable aussi.

Si vous deviez nous recommander un plat de la carte, ça serait … ?
Ce que j’adore et que je préfère c’est le pluma de cochon. C’est un muscle au niveau de l’échine de cochon. C’est moelleux … J’adore ça.

Avez-vous une anecdote à nous confier ?
J’en ai tellement vu … Je n’en ai pas une en particulier.

Un petit rituel avant le service ?
Noter les suggestions du jour. On essaye de retenir mais moi j’ai besoin d’écrire pour retenir. Au moins, je suis sûr de ne pas les oublier.

Si vous étiez une spécialité française, laquelle seriez-vous ?
Kouign-amann. C’est tout sauf light avec le beurre et le sucre mais étant d’origine bretonne je ne peux pas passer à côté.
J’adore le vin également. Même à l’apéro, je préfère prendre du vin. J’aime aller vers des nouveautés, des vins étrangers.

Un légume ? Un fruit ?
J’adore la framboise. Je mangerais ça sur la tête d’un galeux. C’est top !

Plutôt sucré ou salé ?
Sucré. J’ai vraiment le bec sucré.